Se connaitre, se reconnaitre . Portraits.

C'est là que l'astrologie joue tout son rôle, en tant qu'outil de connaissance de soi et des autres. Et principalement des enfants, j'insiste, peut-être lourdement mais ça me navre que certains parents connaissent mieux les caractéristiques de leur voiture ou de leur lave-linge que leurs enfants. C'est rare qu'ils mettent du gas-oil dans un moteur qui fonctionne à l'essence, pourtant ils n'hésitent pas à affirmer que les enfants doivent manger de tout, faire des tas d'activités, se tenir tranquille à l'école et avaler goulûment des programmes indigestes. Parqués tous ensemble, sans tenir compte de leurs besoins individuels. Les ours avec les gazelles, les tigres avec les paresseux... La pédagogie, quel drôle de mot mais passons, restant le plus souvent au fond d'un tiroir comme une notice qu'on lit quand la mécanique s'est enrayé.

Alors avant d'abimer irrémédiablement cette subtile mécanique qu'est un corps humain, avant d'être contraint à chercher un médecin/garagiste et un psy colleur d'étiquettes, si on essayait d'anticiper, si on apprenait qu'il existe une notice particulière à chaque être vivant? Si on faisait de l'écologie?

Voilà regroupés les articles publiés jusqu'à présent qui visent cet objectif. (Et que j'ai du mal à retrouver sur ce blog à cause,  je pense, des titres sans doute trop farfelus...) Désolée, c'est un peu fourre-tout, il y a des répétitions: courage, c'est une notice!

QUE FAIRE SI VOUS VOUS ÊTES TROMPES DE PLANETE ?

Pas de panique, rien ne manque mais disons que c'est la relation à cet élément qui pose problème, il est nécessaire de "l'activer", de le reprogrammer.

Il est d'ailleurs intéressant de comprendre comment et souvent très tôt dans la vie nous sommes capables de combler un déséquilibre. Encore faut-il disposer de suffisamment d'énergie pour le faire et d'un environnement propice.

Les enfants surtout tireront bénéfice d'un entourage compréhensif et avisé, capable de remettre en question les sacro-saintes règles d'éducation, ayant l'humilité d'admettre que parfois "l'amour ne suffit pas"!

D'abord s'accorder le plaisir d'être "dans son élément", souvent c'est son élément solaire natal, ou celui de la Lune. Ainsi un natif Eau cherche souvent un lieu de vie proche d'une rivière, d'un lac, de la mer. A défaut il voudra une mare dans son jardin ou un aquarium dans son appartement, ou simplement une baignoire, et si tout ça lui est refusé, qu'au moins on le laisse rêver en faisant la vaisselle, en regardant tomber la pluie!

Un signe de Terre aura une relation privilégiée avec la campagne, la montagne (s'il a toutefois suffisamment d'air dans son thème), il aura envie/besoin de jardiner, de s'occuper de ses plantes, d'un lieu de vie douillet (son nid). Sa table est importante, que ce soit pour les repas ou pour façonner un objet, réaliser quelque chose: il aime toucher, tenir du concret, créer matériellement , bref il aime le contact avec la matière.

Un signe d' Air aura besoin de mouvement, de rencontres, d'espaces à découvrir, d'échanges. Satisfaire sa curiosité, apprendre, comprendre et pouvoir parler, mettre des mots, et entendre d'autres mots. Etre compris et entendu. Lui sont nécessaires la liberté, "Le ciel par dessus le toit", le vent de la vitesse, la musique, la vie qui vibre et défie le temps et la pesanteur, les conversations passionnées entre amis, les nouvelles du vivant et des autres vivants.

Un signe de Feu aura besoin d'agir, de chaleur, de soleil, d'un domaine à explorer et à conquérir, de défis à relever, il aime avoir un public, ou plutôt une source de motivation et il sait se dépasser pour lire de l'admiration dans le regard des autres. Même si ce qu'il cherche avant tout c'est de l'amour, alors il est prêt à réussir des exploits pour conquérir cet amour, pour être digne d'estime et d'attention. Sans un minimum d'attention, un signe de Feu peut s'étioler comme une plante sans soleil, s'éteindre comme un feu sans combustible, comme un Petit Prince sans sa rose et sans renard à apprivoiser.

Mais si l'élément de naissance est faible, juste le soleil natal par exemple, c'est nettement plus compliqué. Il va lui falloir conquérir cet élément, l'apprivoiser et pour cela s'en rapprocher physiquement. Quelque fois il peut y avoir un phénomène d'attraction/répulsion envers l'élément qui fait défaut. Ou encore une indifférence totale par méconnaissance. Ceux qui manquent de terre comprendront ce que je veux dire car il y a souvent au fond d'eux ce sentiment étrange de s'être trompé de planète, d'être là par erreur, tellement loin de chez eux! A partir de là se dessine peut-être ce qui va se mettre en oeuvre pour reprendre contact avec l'élément qui manque...à suivre!

Manque de TERRE

Il est difficile de comprendre ce qui nous arrive lorsque l'on manque d'un élément, ou plutôt difficile de réaliser qu'il manque quelque chose! On vous répète des phrases comme: "Mais il faut être lucide" "Il faut atterrir" "Réalise enfin!" "Descend de ton tapis volant" "Mais t'es complètement perché !" et vous ne voyez pas où est le problème? Bienvenue au club des êtres manquant de Terre, des Petites Sirènes trébuchantes, des E.T égarés sur cette planète, des "déracinés du ciel", bref des Petits Princes qui n'ont jamais de réponses à leurs questions et se fâchent parce qu'enfin, eux aussi ont de sérieux problèmes à résoudre!

Il arrive un moment où l'on peut identifier la cause de nos ennuis, mais accepter de descendre sur Terre pour de bon, s'incarner pour de vrai...est une autre histoire!

En ce moment les petits de mes voisines préférées, les pies, sortent du nid et vivent un enfer. Avec leurs parents pies, à vrai dire je vis un enfer...Je me mets tellement à la place de tous les oiseaux face à l'épreuve de cette chute sur terre, alors qu'ils n'ont pas encore assez de plumes pour voler, pas assez de forces pour échapper à la pesanteur, aucun recours contre les prédateurs, contre le froid, contre la faim! Il y a une erreur d'aiguillage non? Et il parait que la Nature est bien faite? J'ai des doutes, mais je me dis que les oiseaux acceptent d'en passer par là, que c'est une épreuve initiatique, une loi de la Survie, qu'ils n'ont pas le choix, qu'ils n'y pensent pas, agissent, c'est tout...Ils ont la foi peut-être, celle du Feu, sinon ils ne survivent pas?

Voilà à quoi ça ressemble de manquer de Terre, à la fois une épreuve permanente dans l'enfance, une lutte perpétuelle pour la survie, un éternel dépassement de soi, un étonnement sans nom devant la cruelle Réalité et surtout une sensation de terreur absolue quand on vous dit que c'est normal, que c'est le lot de tout le monde ici-bas.

ICI-BAS!

Et c'est censé être rassurant?

D'ailleurs ce n'est pas vrai, il n'y aucune égalité de chances et aucune égalité de moyens, parce que je ne vous ai pas tout dit, mais il y a des combinaisons entre les quatre éléments (je ne vous parlerai pas du cinquième pour l'instant...c'est hors de ma portée ). C'est à dire que l'on peut "manquer" de deux éléments et avoir les deux autres en excès. Trop d'Eau et d'Air et pas assez de Terre et de Feu par exemple, et c'est La Petite Sirène qui a quitté l'Océan, qui souffre le martyre pour marcher, dans le conte elle en reste sans voix, peut-être pour décrire cette sensation indicible de ne pas pouvoir se faire entendre, se faire comprendre. Parce que les personnes qui auront ce qui lui manque seront de grosses brutes insensibles. NA! (Je règle mes comptes, vous l'aurez remarqué, et remarqué aussi que le manque de Terre pousse souvent à manquer de mesure, à, disons-le, ne pas toujours se montrer ni raisonnable, ni orthodoxe!)

Donc voilà, un enfant sans Terre n'a pas le mode d'emploi, n'a pas assez de ressources pour faire face tout seul, il peut se cogner encore et encore contre du concret parce que pour lui le concret, la matière, la réalité des choses ça n'a pas le même sens que pour d'autres. C'est abstrait, au mieux un flou artistique, au pire une terrible violence. Il est toujours en cavale, il s'évade de ce qu'il ressent comme une prison, une cage, de ce qui le rend claustrophobe. Il veut s'envoler, il veut nager loin, il vise le large. Il rêve de l'infini, il a besoin qu'on lui raconte l'infiniment grand, l'illimité, la liberté de retrouver cet "ailleurs" qui est son idée fixe. Albatros si maladroit au sol, si vulnérable sur Terre mais un géant s'il peut déployer ses ailes.

S'apprivoise et se rassure quand il est invité (gentiment  hein!) à observer l'infiniment petit, s'intéresse quand il est associé à des tâches quotidiennes, terre à terre, mais ne lui présentez pas ceci comme une corvée, il a sa dose déjà! C'est un Robinson échoué qui gagnerait davantage à vivre une aventure présentée comme passionnante, à se familiariser petit à petit avec son environnement terrestre.Montrez-lui qu'il existe des outils et qu'il peut relever le défi d'apprendre à s'en servir. Ne dites jamais à cet enfant que la vie est une vallée de larmes, pour lui c'est déjà un enfer, parce qu'en plus il observe tout avec des yeux neufs ce que les autres voient comme allant de soi. Alors il voit tout, il s'informe avec le plus grand sérieux de ce qu'il ne connait pas encore.

Si l'on regarde dans les tableaux (voir Tableau des Littéraires par exemple), on s'aperçoit que les personnes qui manquent de Terre ont écrit les plus belles pages sur la Terre,sur l'Humanité, sur la Vie. Comme s'ils étaient plus concernés, plus réalistes (eh oui, on le devient!) plus conscients. Montaigne, Emile Zola, Marguerite Yourcenar, Jean D'Ormesson, George Orwell, Aldouss Huxley... Parce qu'une fois qu'on a appris à la connaître, à l'aimer, on se met à vouloir la défendre, la protéger, à s'engager pour elle, cette Terre, cette planète, avec au moins autant d'ardeur que l'on a mis à vouloir s'en évader!

Excès de Terre

Se fier trop à l'apparence des choses , avec un souci obsessionnel de l'efficacité.

Ignorer totalement la sensibilité de ceux qui sont bousculés ( gare à ceux qui sont sur leur chemin quand ils foncent vers leur objectif!)

Rejeter d'autres façons de voir que la leur.

Voir à cour terme : produire en excès, consommer en excès « machinalement », frénétiquement par habitude ou certitude que c'est à bon droit.

Manque de perspective, difficulté avec l'éthique, manque d'idéal.

Scepticisme, cynisme.

Avarice, jalousie envieuse.

Avidité , identification avec ses besoins démesurés « avoir, avoir, avoir » et auto-justification «  si ce n'est pas moi qui prend ceci ou fait cela , d'autres vont le faire »

Après moi le déluge !

Ambition, opportunisme.

Dévore le monde avec une conscience de ...bulldozer...

Bon, là j'avoue que c'est un point de vue subjectif d'une « réalité Eau » mais Bopal , l'Ericka, le Prestige, AZF , Tchernobyl, Fukushima....ça le vaut bien non ?

Manque de Terre

N'est pas branché, tout simplement !

Pas relié avec son corps, avec son environnement mais plane au dessus du sol !

Refuse, ou oublie les limitations et les exigences de la survie sur un plan concret:oublie les nécessités de base, nourriture, repos, exercices physiques...

N'a pas ou peu de prise sur la réalité de la matière, et souvent en a peur et en craint la lourdeur vibratoire.

A du mal à trouver sa place, se sent étranger partout, totalement déraciné, et le payant très cher il en fait une force, une liberté qu'il défend corps et âme, pour lui et pour les autres, ses frères les « vagabonds célestes », les nomades, les sans-terre.

Cherche longtemps le mode d'emploi de la vie, le sens des mots » s'incarner » « réalisme », « concret » n'évoquent rien...restent des concepts abstraits !

Refuse les limites, donc les transcende et les sublime.

Et parfois il parvient à réaliser l'impossible en toute simplicité !

Il est naïf, pur, crédule et confiant car il sait qu'il ne sait pas, et se fait piéger et manipuler plus souvent qu'à son tour...

Mais il essaie et possède la foi qui fait soulever les montagnes...et arrive à stopper les bulldozers...quelques fois !!

En quête d'expériences directes avec la vie, il peut transcender les limites du monde matériel et se retrouver sur le chemin d'une quête spirituelle concrète et vraie puisque son objectif et de « toucher du doigt », d'intérioriser concrètement, d'assimiler...de tirer « la substantifique moëlle »dirait Montaigne...

Mais rien ne dispense de commencer par le début : « il y a nécessité à s'incarner puisque c'est à cette seule condition que surgit une possibilité...de détachement du monde.. »dit C G Jung.

Vous avouerez que ce n'est pas de bol....

Un manque de Terre peut conduire , à moins qu'il ne le masque par protection ?!..., à un amour passionné, désintéressé,absolument pur d'intention, pour la planète et le vivant, et amener à s'investir profondément, avec la sagesse de celui qui sait que rien n'est dû, rien n'est permanent, rien n'est sûr ni acquis, mais que tout est cadeau précieux, miracle de la vie sans cesse renouvelé !

Il est important d'aider les enfants « sans Terre » à s'incarner doucement, sans violence.

En gardant à l'esprit que la violence des vibrations leur suffit amplement pour avoir envie de retourner d'où ils viennent !

Déjà ils sont là, c'est miraculeux, c'est héroïque...

Expliquez-leur le mode d'emploi, montrez- leur ce qui est beau, léger à vivre,donnez-leur le meilleur, du lait de licorne, des matelas de plumes d'ange, la musique des étoiles, des paroles d'arbres, et gardez-les des raisonneurs, des lourds, des bouffis d'importance...

Ce sont des elfes vous savez, des fées douces tombées d'une étoile, des petits princes amis des renards....

Donnez-leur des jardins avec des capucines et des roses trémières et des flaques de boue pour qu'ils puissent s'y rouler et prendre ainsi contact avec ce que la Terre a de plus doux...

Qu'ils y cultivent des carottes et de jolies mauvaises herbes, qu'ils y cherchent les trésors enfouis , les pommes de terre complices des « jeux d'assiette » où elles permettront de bâtir des châteaux et autres montagnes...

Quoi?

« ON NE JOUE PAS AVEC LA NOURRITURE ! »

Eh bien SI !!! On joue !!!!

Se nourrir est joyeux...

La matière est joyeuse !

Enfin, tant qu'elle est vivante.

Sinon ce n'est pas la peine...

Manque d'AIR

Toujours concernant le manque d'un élément, je voudrais attirer l'attention sur l'importance de prévenir quand il s'agit d'un enfant car parfois ce qu'on prend pour un enfant sage ou un enfant difficile est en réalité un enfant perturbé par un déséquilibre de base et qu'il peut être tellement simple d'y remédier que se serait cruel de ne pas essayer. Et savoir que ce déséquilibre peut avoir des conséquences lourdes en terme de santé, de comportement, de mal être.

La maladie, l'anorexie, le suicide, on y pense toujours quand on a la responsabilité de jeunes vies, et il y a des souffrances que l'on ne peut pas prévenir avec un vaccin. Alors essayons de mettre toutes les chances du côté de la vie en réfléchissant à la façon de contribuer à améliorer notre environnement, à modifier s'il le faut nos façons de faire et de penser. Parce que ceci au moins est à notre portée. Il ne s'agit pas de croyances, il s'agit d'hypothèses soulevées, d'observations, de compréhension .

Un enfant sait tout, devine tout et parfois devine mal. Et il a besoin qu'on mette des mots sur ses émotions, sur ses ressentis, et sur les nôtres. Un manque d' AIR peut être vécu comme un manque d'informations, comme quelque chose d'inconnu, menaçant, comme une impossibilité à appeler à l'aide. L'enfant va ressentir le monde comme quelque chose de terriblement dangereux et angoissant, il peut faire des cauchemars, avoir des terreurs nocturnes, d'où un refus de dormir, une peur viscérale du noir, un sentiment de solitude et des peurs paniques. Il ne se laissera jamais vraiment aller, sera fatigué, grognon, méfiant. Les autres deviendront pour lui un souci constant et il se réfugiera volontiers dans vos bras mais aussi dans chaque maladie d'enfance lui permettant d'échapper à la crèche, à l'école, parce que ça le rend trop anxieux.

Il déteste les surprises, il a besoin de se préparer longtemps à l'avance avant la moindre nouveauté. Il écoute, observe, analyse et est hypersensible aux ambiances, aux non-dits, aux mensonges, il accumule les données mais il a du mal à les filtrer et à les comprendre sans aide. Il prend sur lui, se tait et se renferme. Il ne trahi jamais un secret et on peut deviner les risques que coure un tel enfant! Et par peur d'en dire trop il en dira de moins en moins, se repliant de plus en plus sur lui-même. Vous l'imaginez tranquille et heureux en train de dessiner dans son coin et vous tombez de haut en voyant un dessin très angoissant qui ferait frémir Dante lui-même! Et si vous lui demandez de vous l'expliquer, il vous répondra tranquillement que cette vision de l'enfer est simplement l'endroit où vont les gens qui mentent!

Alors, comme le répétait Françoise Dolto, n'oublions jamais que mentir pour protéger un enfant ne protège que nous-même, que tout enfant a un droit imprescriptible à la vérité, et l'enfant qui manque de l'élément AIR plus encore. Il a besoin qu'on lui parle, qu'on lui adresse la parole (ça peut sembler bête mais c'est plus subtil qu'il n'y parait!), qu'on lui parle de lui, de nous, de la vie, des choses qui nous entourent, de ce qu'il voit, de ce qu'il apprend (ou refuse d'apprendre...), et surtout des relations avec les autres, de la façon de communiquer, de la place qu'il est en droit d'occuper, lui expliquer souvent ce qu'on attend de lui et ce que nous ne savons pas gérer, ce qu'on ne peut pas tolérer.

Bien sûr, chaque enfant devrait être traité ainsi, mais pour cet enfant là c'est encore plus vrai. Il a besoin de mots pour l'aider à respirer, pour s'en "nourrir", pour qu'il se sente un peu aimé car il y a des chances que ses efforts pour nouer des contacts ne suffisent pas. Il cherchera à provoquer l'attention de manière parfois maladroite, il a l'art de pousser les adultes dans leurs retranchements et si la réponse qu'il espère ne vient pas, il s'en détourne et s'en désintéresse sans appel. Et découragé il cesse peu à peu d'essayer.

Donnez lui des mots nouveaux, des mots qui amusent, des mots qui jouent, c'est l'enfant qui aurait le plus besoin de faire du théâtre, des arts martiaux, de la musique, du dessin...mais le choix de l'enseignant est déterminant. Quelqu'un de sensible avant tout et intelligent, pédagogue.

Pendant sa scolarité soyez à ses côtés et si possible toujours de son côté, mettez de l'humour dans ses leçons, montrez que vous êtes concerné, et si vous êtes... consterné par le programme rébarbatif, ennuyeux, mortifère, eh bien dites-le lui et cherchez ensemble comment faire avec. Déclamez la leçon , chantez-la, faites-en quelque chose de drôle, de vivant, de burlesque mais ne le laissez pas seul assumer ce qui peut devenir un enfer sur Terre et engendrer une phobie scolaire!

Donnez lui des livres, un accès à la médiathèque, des jeux vidéos (en jetant un oeil vigilant mais bienveillant sur leur contenu, en commentant avec lui les aspects qui vous intriguent ou vous mettent mal à l'aise...) Donnez-lui des jeux de société, de cartes, pour qu'il ait envie d'inviter des amis, et jouez avec lui.

Donnez-lui des catalogues de jouets et du temps, le temps de rêver, le temps de choisir, le temps d'avoir envie!

En revanche il est bon de le forcer parfois à sortir de sa tanière, de le motiver à prendre l'air, à condition de lui proposer des activités d'observation, des jeux de piste, des aventures dans la nature, l'idéal serait un bon "coach" sportif capable de lui expliquer comment fonctionne le corps humain, les muscles, les poumons, bref quelqu'un de passionné et de passionnant, un naturaliste, un entomologiste, un botaniste, mais rien n'arrive à la cheville d'un parent qui s'en donne la peine!

N'oubliez pas, il a besoin d'infos!

Pêle-mêle pour l'AIR :

DESEQUILIBRE DE L ELEMENT AIR

En excès :

« Vit dans sa tête », est survolté , d'où épuisement nerveux.

Refus des limitations, celles du temps par exemple : prend plusieurs engagements au même moment et par forcément au même endroit !

Justifie n'importe quoi à coups d'arguments raisonnables et scientifiques : la vivisection par exemple.

Se détache trop souvent de l'expérience, de la réalité en poussant la logique jusqu'à l'absurde.

S'identifie à son raisonnement, à ses idées.

Admet mal la contradiction tout en invitant pourtant à débattre.

Zappe ce qui le dérange, « théorise », utilise le langage comme une arme, un pouvoir.

Peut facilement vivre par procuration, se retrancher derrière les idées communément admises, trouve toujours ce qui va dans son sens.

Manipule en « tordant » les mots et les idées.

Séduit sans vergogne, a pour référence l'audimat...

Est souvent celui qui parle le plus fort et le dernier, donc le vainqueur de toutes tentatives d'explication, d'argumentation, de dialogue.

Champion de la mauvaise foi...

Cultive les idées dans l'air du temps, manie habilement les contradictions, bouscule avec impatience celui qui essaie de choisir ses mots pour rester au plus près de sa pensée

Manque d'air

Ne voit pas où est le problème !!!

Privilégie les faits, les actes et le résultat des actes.

Peut s'impliquer dans l'action, ou les sentiments, ou les préoccupations matérielles, concrètes, jusqu'à nier la part émotionnelle.

Manque de perspectives, de réflexion, a du mal à comprendre ce qui ne va pas, ou même que ça n'aille pas tout court.

Recommence la même erreur encore et encore.

Refuse d'écouter, d'entendre.

Se ferme à la nouveauté, à l'imprévu.

S'angoisse et réagit souvent violemment par trop d'émotivité, de timidité face à quelque chose d'inhabituel, de non préparé.

A besoin de temps et d'explications pour affronter une idée nouvelle, une personne nouvelle, un changement dans son cadre de vie.

Déteste les surprises.

Manque d'objectivité, de souplesse d'esprit et somatise facilement.

Peut être extrêmement craintif, sur la défensive.

A besoin d'un refuge sûr, d'une routine sécurisante, de limites protectrices.

Peut être capable de fournir une énergie fantastique pour nier, faire disparaître des pensées jugées trop effrayantes, dangereuses....et ceux qui en sont à l'origine !

A besoin d'être apprivoisé , mis en confiance, rassuré.

Peut difficilement expliquer ce qui se passe en lui, n'a pas les mots.

Doit apprendre à communiquer mais perd constamment le mode d'emploi !

Et le vit difficilement : bouleversé, fatigué, il retourne dans son antre, dans son terrier, et ne comprend pas !

Doit se réapproprier l'usage de la parole, arriver à surmonter sa peur et son instinct sauvage qui le pousse à fuir, à se fermer, à se protéger.

Apprendre à exprimer, accepter de mettre en mots les sensations, les impressions.

Comprendre qu'il est possible d'accepter avec profit que les autres s'expriment, bref d'échanger, d'inter-agir, de dialoguer.

De comprendre pourquoi l'autre a absolument besoin de communiquer.

Que c'est une nécessité  aussi pour soi!

Que les idées doivent être exprimées, assimilées, que ce qui est émouvant est normal et participe à la vie, que ce qui touche ne fait pas forcément souffrir, ne rend pas forcément vulnérable.

Que vivre en apnée ne protège pas mais enferme dans une solitude qui fait souffrir.

Et que oui, vivre consiste d'abord à inspirer et expirer.

Que dire permet de souffler, de vider ses poumons des toxines, du passé et de la tristesse.

Eliminer par la parole, mettre en mots pour ne pas somatiser.

Ne pas se taire pour ne pas s'enterrer.

« Chanter, pour ne pas cesser de vivre. »

On peut survivre à bas-bruit, mais le corps finit par hurler...

Alors ?

Danser, chanter, théâtraliser la vie...

La créativité est surprenante d'intensité chez les « taiseux », foisonnante de vie parce que c'est de cette façon qu'ils s'expriment.

Les grands timides sont comme les vrais paresseux, d'une ingéniosité étonnante.

Ils subliment et finissent par devenir de grands orateurs, de très bons pédagogues, des leaders écoutés, des musiciens de génie !

Connaître la valeur d'un silence est précieux !

Manque de FEU

A la naissance nous ne sommes pas égaux.

Certains seront trop pourvus en feu et d'autres en seront privés.

Certains auront de l'air mais pas assez d'eau, et ainsi de suite, les combinaisons sont variées !

Et comment le savoir ?

Ne soyez pas impatients, essayez de deviner, soyez eau, appelez l'air pour la curiosité, le feu pour le défi, la terre pour le ressenti profond et la compréhension .

Donc le feu, représenté dans le zodiaque par le Bélier, le Lion et le Sagittaire, va traduire la capacité à jouir du simple fait d'être en vie.

C'est l'optimisme, la gaîté, le désir d'agir, de se projeter dans le futur proche, de concevoir et de commencer .

La confiance en la vie, la confiance en soi.

L'énergie qui permet d'initier (igni-tier) , l'appétit qui pousse le bébé à téter.

Mais aussi la chaleur du corps qui va permettre d'assimiler la nourriture, de la transformer en énergie.

Energie qui donne envie de s'éveiller et de se lever pour aller jouer, courir, construire, rencontrer des partenaires de jeu.

Il faut de l'énergie au départ pour avoir envie de dépenser son énergie, ça semble évident …

Et pourtant ça ne l'est pas forcément.

Un être manquant de feu va plutôt devoir commencer par se forcer à bouger pour avoir l'énergie dont il va avoir besoin : c'est un moteur Diésel qui a besoin de faire chauffer les bougies !

Mais ce peut être un très bon coureur de fond, aller loin, mais à son rythme.

Le plus dur à trouver étant la motivation, l'envie.

Manque d'envie, se lever est un combat quotidien : c'est le champion de « l'à-quoi-bon ».

Manque d'appétit, et manque d'énergie pour digérer.

Tristesse, inertie, il pense que la vie est un fardeau et aura besoin d'auto-discipline qui l'aidera à structurer , à charpenter sa journée pour avancer. A faire ce qu'il fait, ce qui doit être fait.

Suffisamment de Terre peut l'aider en lui permettant d'être simplement présent à lui-même, alors qu'un excès d'air va achever de le démoraliser, car il voudra finir avant de commencer et la moindre tâche sera une montagne à franchir, quand ce ne sera pas à soulever !

La dépression ressemble à ça non ?

Alors il ne faut pas lésiner sur les remèdes, les trucs et astuces...

Privilégier les aliments énergétiques facilement assimilables : miel, amandes, agrumes,huile d'olive,raisins , fruits secs, abricots, enfin tout ce qui évoque le soleil, en a la couleur...

Attention à l'alcool, à ce qui donne des « coups de fouet », c'est le piège trop tentant.

Ne pas oublier qu'à la base il y a un manque de confiance en soi.

Ni que pour certains « travailler, c'est trop dur... » est vrai.

Mais pas de panique, notre Gaston Lagaffe est un faux paresseux qui peut palier le manque de feu par un réel talent d'organisation , de méthode et de trouvailles en tout genre qui confine parfois au génie !

Le soleil est nécessaire pour ressourcer sa vitalité, l'activité physique est conseillée, mais que se soit agréable par pitié ! Pas de « mais tous les autres font du sport ! ».

Ni comparaison, ni exemple vaseux, ça ne peut que dégoûter et démoraliser.

Jardiner, observer les insectes, aller à la pêche, scier son bois, jouer avec son chien, danser, créer...Et petit à petit, c'est une vie qui se construit...

La fatigabilité est plus importante que la normale, entraînant un cortège d'effets secondaires.

Manque de vitalité, manque de confiance en soi

Tristesse, découragement, pessimisme

Manque de joie de vivre, d'idéal , ennui, doute, anxiété, indifférence, repli sur soi, auto-protection

Mélancolie, dépression, timidité, manque d'estime de soi et dégoût du monde de soi et des autres, nihilisme, « à-quoi-bonnisme »

Difficulté à digérer, mauvaise assimilation des aliments : métabolisme paresseux, manger fatigue d'où manque d'appétit, anorexie.

D'où problème avec l'entourage et incompréhension, d'où auto-destruction...

Un CERCLE VICIEUX !

Comment y pallier,

Consommer des aliments facilement assimilable, énergétiques, des aliments joyeux !

Un régime d'athlète en compétition...et tout se qui évoque le feu, sa chaleur, sa couleur...ce qui a poussé au soleil...

Dans de la bonne humeur, en marchant s'il le faut, en jouant, avec de la musique gaie....tout, sauf du chantage, sauf ce qui pèse (virer la balance!), sauf ce qui est ennuyeux...

Instinctivement un très jeune enfant saura ce qui lui fait du bien, pour peu qu'il ait le choix.

En revanche il n'a nul besoin en plus de l'inquiétude, de l'agacement des adultes !

Et encore moins du chantage affectif qui empoisonne toute nourriture...

Sinon le mouvement, l'exercice physique a son importance, mais là il faut un peu se pousser, penser à faire rouler un minimum les petits « diesel » (danser, jouer, jouer, jouer.....)

Et donner du sens aux gestes, aux actions :se bouger pour préparer un feu sera plus bénéfique que s'enfouir sous des couvertures. C'est l'allumage qui fait défaut, la motivation qui est absente.

Courir, oui, mais après qui ? Pourquoi faire ?

Alors que courir avec un chien, après le chat...;-)

Et rire !

La nourriture de l'âme et de l'esprit relève aussi, bien évidemment de cette même hygiène, et il faut veiller à ce qu'elle soit assimilable et joyeuse, donc les études-gavage....non, mille fois non !

FEU EN EXCES

Mythe d'Icare...

L'incendie qui consume

Le feu dévorant qui dessèche et détruit

L'égoïsme

L'autoritarisme, le fanatisme, le pouvoir absolu...dictature, inquisition

Se brûler les ailes (Camille Claudel : excès de Feu + manque Eau et Terre)

Colère, jalousie, possessivité, mauvaise foi, irritation, intransigeance

Démesure, révolte, insatisfaction, agressivité, tyrannie

Casse-cou se met en danger

Inflation du « Moi », mégalomanie

Le feu en excès est finalement davantage un problème pour les autres...

ELEMENT EAU

Excès de l'élément eau

La personne est hyper sensible, constamment bouleversée, ballottée sur un océan émotionnel, vulnérable, touchée à l'extrême par le moindre événement la touchant elle-même mais peut-être encore davantage autrui et l'environnement (le monde minéral, végétal ou animal étant ressenti comme un tout indissociable) . Cette personne se sentant responsable de tout peut se sentir tenue d'essayer de tout contrôler, de tout réparer ou anticiper. Perfectionnisme épuisant , surmenage, burn out et surtout une angoisse permanente qui donne envie de tout laisser tomber. Confusion entre « lâcher-prise » et renoncement total . Le salut dans la fuite.

Il lui faut apprendre à à traiter une chose à la fois, accomplir et assumer une tâche jusqu'au bout.

Se « brancher à la Terre, faire l'expérience de se faire du bien à soi de temps en temps, à bâtir son Arche de Noé, maîtriser les émotions inévitables,et accepter de refuser de porter tous les fardeaux du monde...

Apprendre aussi qu'il est possible et bon de n'avoir aucun état d'âme de temps en temps, que ça repose !

La difficulté de ces personnes réside aussi souvent dans le fait qu'elle n'imaginent même pas une seule seconde que les autres ne réagissent pas forcément comme elles, ne perçoivent pas ce qu'elles perçoivent.

De ce fait elles sont souvent victimes de personnes totalement froides et détachées, voire carrément perverses et manipulatrices.

Elles peuvent aussi rendre la vie infernale à leur entourage car elles ont du mal à se contenter de vivre simplement, paisiblement. Elles confondent ce comportement avec de l'égoïsme crasse, de l'indifférence lâche, car à leurs yeux elles doivent s'impliquer, sauver..faire quelque chose, sinon elles se sentent coupables de non-assistance à personne en danger..mais c'est parfois elles-mêmes qu'elles mettent en danger, épuisées par les trop nombreux « chiens perdus sans collier » qu'elles auront recueillis et les centaines d'autres auxquelles elles sont attentives.

Leur leçon karmique:apprendre à aimer tout en lâchant prise, à oser laisser circuler l'amour immense qu'elles pressentent tout en restant « centrées », à discipliner leurs émotions, à faire preuve de discrimination, de sagesse, à se maintenir dans une bienveillance tranquille et sereine, inébranlables.

Manque de l'élément Eau

Manque d'empathie, de contact profond avec ses propres sentiments et avec l'énergie vitale.

Méconnaissance voire mépris pour les sentiments des autres.

Indifférence envers les grandes lois de l'univers, absence du sentiment de faire partie d'un tout.

Manque de responsabilité, refus ou ignorance des conséquences de ses actes et de ses paroles, vit dans son propre monde.

Ignore ses propres besoins.

Physiquement un manque d'eau se traduit par une forme d'auto-intoxication, une difficulté à éliminer les toxines.

Psychiquement s'empoisonne avec trop de vieilles idées, de rancoeurs, de traditions obsolètes et nuisibles.

Etat d'esprit qui conduit à prendre son corps et la planète entière comme une poubelle, une indifférence totale à la pollution de l'eau et des océans...

Et à la vie inconsciente, à la réalité du subconscient qui devient un fourre-tout seulement pratique mais totalement ignoré ! Un vide ordure...

Le monde émotionnel est une terre étrangère, les sentiments niés, la réalité intuitive niée ...d'où refoulement, d'où douleur et souffrance psychiques.

Car l'eau est la force qui nettoie, purifie et guéri. La Médecine par essence! La matrice du monde.